Le blog de florentin

- En plus, on est gentils, on leur offre des petits bouts d'andouille sur place.
- Si tu roules plus vite, t'es moins dangereux, t'es moins longtemps sur la route
- Plus ça va et plus les grands de ce monde rétrécissent ...
- Quand on grossit, ça devrait pas se voir, puisque c'est la vie privée ...
- Si tu veux briller à table, le mieux, c'est d'être un couvert !
- La taille des pieds, un jour ça s'arrête, mais quel jour pile ? Personne sait !
- Des mains de pianiste, c'est pas pratique pour un batteur ...
- Bien les jeux culturels, mais dommage qu'il y ait ces connards d'animateurs.
- Si Internet rendait intelligent, ce serait dégueulasse pour ceux qui l'ont pas.
- Vivre sous l'eau, pourquoi pas ? Mais les meubles ?

Quand donc me suis-je rendu compte que j'étais Dieu ? Eh bien, j'étais tranquillement  en train de prier, lorsque je me suis aperçu que je  me parlais à moi-même.  Peter O'Toole

Livre qui se veut un plaidoyer pour les méthodes d'apprentissage privilégiant la mise en place d'un esprit critique plutôt que l'accumulation des connaissances. L'addition n'est guère sympathique à l'auteur, le très médiatique Albert Jacquard. Il préfère de beaucoup l'interaction. Il développe son idée à travers des démonstrations simples, mais concernant des sujets fort ambitieux : la naissance de la vie, les mathématiques, l'astronomie, etc. En fin d'ouvrage, il ouvre ce qu'il appelle de "grands débats" : race et racisme (les races n'existent pas chez l'humain, insiste-t-il), intelligence et QI (l'intelligence se développe et ne saurait se mesurer), nos engagements (le savoir doit faire naître la prise de conscience sociale), travail et chômage, sciences et para-sciences (les horoscopes seraient, par exemple, une vaste fumisterie), l'existence de Dieu (personne n'a réussi à démontrer jusqu'ici que Dieu est), etc. C'est un ouvrage de lecture facile, dont les propos sont souvent convaincants. Je vous le recommande. Il vous rendra intelligent, sans vous briser les neurones.

J'avais envie de vous dire deux mots d'un livre que je viens de lire, "L'équation du nénuphar", d'Albert Jacquard. Je crois que je le ferai demain. En attendant, je vous soumets cette fameuse équation et vous proposerai de résoudre l'un des petits problèmes qu'elle a fait naître.

Vous savez sans doute que le nénuphar a cette propriété particulière de donner naissance chaque jour à un nénuphar supplémentaire. Supposons donc qu'on en plante un dans un grand lac et qu'au bout de trente jour, il ait, en se multipliant ainsi, couvert la totalité du lac. Saurez-vous répondre à la question suivante ? Au bout de combien de jours, ces nénuphars auront-ils couvert la moitié de la surface du lac ? Ne vous triturez surtout pas les méninges. Une seule minute de réflexion suffira à vous faire trouver la réponse ...

J'ai lu quelque part que l'un des supplices les plus cruels était la privation de sommeil. Je l'ai vécue cette nuit. Les locataires du premier avaient sans doute une fête familiale à célébrer et ils l'ont fait de la manière la plus bruyante qui soit : musique syncopée, chants braillés, cris, interpellations (avinées ?), etc. Impossible donc de trouver le sommeil ! Que faire ? J'aurais bien taquiné madame, mais l'atmosphère n'était guère à la bagatelle. J'aurais bien ouvert un bouquin, mais j'ai besoin de silence pour lire. Aller frapper chez eux ? J'aurais malheureusement cassé l'ambiance. Appeler la police ? Ce n'est pas le genre de la maison. Je ne conte jamais mes peines à la maréchaussée. Alors, attendre, les yeux fixés sur un plafond invisible, lorgnant sans cesse les minutes électriques défilant sur le réveil de la table de nuit. Sûr que lundi, je vais acheter des boules Quiès. En cas de récidive. Mais, bon, je dois à l'honnêteté de dire que ces gens-là sont de braves gens et qu'ils ne sont pas coutumiers du fait. Il faut parfois savoir montrer de la patience ...