Le blog de florentin

"Chaque fois que j'ai un différend grave avec quelqu'un, j'ai envie de lui donner rendez-vous dans un cimetière. Non pour le jeter dans la fosse commune après notre altercation, mais pour essayer de mettre en parallèle des griefs ridicules et un destin commun qui, à plus ou moins brève échéance, nous ramènera tous deux au même endroit, mais silencieux, horizontaux et apaisés."

Philippe Bouvard

Merci à tous d'être venus vous enquérir de ma modeste santé. Ce qui m'arrive n'est pas très grave et mon cas ne va certainement pas défrayer la chronique des revues médicales. Mais, je ne suis pas encore très vaillant. Je reviendrai sur les blogs dans quelques jours. Encore merci de votre attention, elle me touche.

Sans espoir d'avenir

Vous, avez tous entendu parler de ce détenu de la Santé qui a pris en otage le psychiatre de la prison. Réclamant d'être transféré dans l'Est, plus près de sa famille. Il a fini par se laisser convaincre de libérer le médecin et tout est rentré dans l'ordre.

"Je suis là jusqu'en 2032, criait-il. Je vais crever en prison. Je peux faire n'importe quelle connerie, ça ne changera rien pour moi." On mesure son désespoir. Et, pourtant, s'il a reçu une condamnation aussi sévère, c'est qu'il avait commis des actes graves et qu'il méritait la sanction qui lui avait été infligée. J'ai entendu qu'il s'agissait d'une brute coupable de viols, de violences et même d'un meurtre. Je ne verserai donc aucune larme sur son sort. Mais, on imagine bien la désespérance qui doit être la sienne. Est-il humainement supportable de n'avoir pour unique perspective de vie qu'un enfermement à perpétuité ? 

Eternel dilemme : les criminels doivent payer  - ce n'est que justice - pour les crimes qu'ils ont commis, mais on leur ferme toutes les portes du moindre avenir et même d'une éventuelle rédemption. Comment résoudre une pareille équation ? Pas facile !  

Chaque fois que je vais à la ligne, je passe un interligne. Sans le vouloir et de façon automatique. Comme dans l'article ci-dessous (Brèves de comptoir). Je ne souhaitais pas "sauter" une ligne après chaque brève. J'ai dû appuyer sur une touche que j'aurais dû laisser tranquille. Quelqu'un peut-il m'aider à revenir à la normale ? Je vais à la ligne, regardez, il y a un interligne "blanc" intempestif .

Flo, le pas malin.

Le névrosé, c'est quelqu'un qui construit un château dans les nuages. Le psychotique, c'est celui qui vit dedans. Le psychiatre, c'est celui qui touche le loyer.

Jérôme Lawrence.