Les paysans ne peuvent s'en dispenser, il leur faut épandre des pesticides sur leurs cultures. Finies les pratiques de grand-papa ! Aujourd'hui, on est passé à la culture intensive. Celui qui ne veut pas s'y mettre meurt. Economiquement. Le problème, c'est que les produits qu'ils utilisent sont aussi mortifères au sens concret du terme. Le document présenté hier soir à la télé sous le titre "La mort est dans le pré" l'a illustré de façon dramatique. La terre se dévitalise et les paysans s'intoxiquent jusqu'à parfois en mourir. Pendant que les firmes productrices de ces poisons continuent, impunémment, de s'engraisser et de proliférer. L'arrogance qu'elles manifestent en outre envers ceux qui se plaignent d'avoir été leurs victimes est proprement scandaleuse. Mais des fissures se sont creusées cependant. Des plaintes ont abouti à des condamnations, contre Monsanto, par exemple. Ce qu'il faudrait, au total, c'est que soit remis en question le systême de productivité de l'agriculture, mais, ça, c'est une autre histoire ! Le bio reste encore bien timide ...