1 avril 2011
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Dites-moi donc si je me trompe : si nous avons à nous plaindre d'une pénurie de médecins, c'est sans doute parce que la Faculté n'en a pas formé en suffisance. Mais, le "numerus clausus", qui régit chaque année la quantité de médecins à instruire, ne relève-t-il pas de décisions gouvernementales ? Il me semble, en ce cas, à moins que quelque savante raison ne m'ait échappé, que nos dirigeants n'ont jamais su prévoir le nombre de médecins nécessaires à quadriller le territoire. Je me demande, au fond, s'ils savent se servir d'une règle à calcul. Ceci étant, je veux bien vous faire le pari que, l'an prochain, ce problème, pourtant de mathématique élémentaire, ne sera toujours pas résolu. Comme d'habitude, on va viser trop court !