Le blog de florentin

La Chine ? On en revient !

La Chine fabrique trop, trop vite, à trop bon marché. Résultat des courses : ses produits ne sont pas tous au top de la qualité. Des industriels et des commerçants sont venus le dénoncer l'autre jour à la télé, exemples à l'appui. Après avoir cru que la Chine était l'Eldorado, beaucoup d'entre eux ont dû admettre que ce n'était pas forcément le cas. Des entrepreneurs désenchantés ont rapatrié leurs fabrications et des marchands non moins déçus refont leur marché dans nos périmètres. Tout n'est pas perdu donc. Jouons la qualité. A la longue, elle finira par être payante. Naïf, le Florentin, direz-vous. Oui, sans doute. Mais, ne faut-il pas tout de même cultiver un peu d'optimisme ? On ne gagnera pas partout, c'est sûr. Nous vivons sous le règne des mercantis. Mais, parfois - rêvons - les utopies cessent de n'être que des utopies.

J'ai un petit pincement au coeur chaque année à la même époque. Cette année, ça va faire dix ans que j'ai perdu ma femme. Je n'oublierai jamais cette partie de poker.

H. Youngman

On peine à payer nos fonctionnaires

Nos gouvernants continuent de vouloir nous beurrer la tartine et de nous en faire accroire, mais ça sent tout de même le sapin. On n'a plus d'argent pour payer nos fonctionnaires. Il va manquer 930 millions d'euros pour servir leur traitement de décembre. Bien sûr, on aura trouvé de bonnes explications : des augmentations catégorielles qu'on n'aurait pas dû consentir et un retard des départs en retraite qu'on n'avait pu prévoir. On trouve toujours, en haut, des raisons aux difficultés. Il n'empêche. J'avoue que tous ces signes négatifs commencent à m'inquiéter. Je me demande si on ne va pas devoir un jour, comme l'Irlande ou la Grèce, demander à l'Europe et au FMI de nous sortir de la galère où nous semblons nous enfoncer un peu plus chaque jour.  

Étourneaux

Chaque année, à pareille époque, les étourneaux envahissent Cherbourg en nombre illimité. Hier, on en comptait entre 75 000 et 100 000. Ils ont décidé de passer l'hiver chez nous et ont choisi de privilégier notre bonne ville pour en faire un dortoir. Au grand dam des habitants, qui ne supportent plus leurs piaillements incessants, les fientes qui salissent tout (du trottoir aux voitures) et les odeurs qui les obligent à se pincer le nez. Un seul remède : l'effarouchement. Avec l'objectif de les stresser (pardon, Brigitte !) pour les inciter à aller sommeiller ailleurs. La mairie lance des fusées aveuglantes et pétaradantes ou leur envoie, par hauts-parleurs interposés, le craint cri du geai (le prédateur qu'ils craignent au point d'en faire parfois des crises cardiaques). Les riverains participent eux-mêmes aux battues en tapant sur leurs casseroles à qui mieux mieux. Mais, c'est comme pour le mal de dents, l'analgésique soulage un moment, mais la douleur revient vite. Ici, les étourneaux, têtus, s'éloignent un peu, mais reviennent sans trop tarder...

Qui est responsable ?

L'attentat de Karachi serait, disent les familles des victimes, dû à une vengeance de Pakistanais privés d'une part des commissions promises lors d'un marché concernant des sous-marins. On l'évoque si précisément aujourd'hui et avec tant de conviction que j'ai tendance à le croire. Il n'y a pas de fumée sans feu, dit-on. Mais, y a-t-il vraiment relation de cause à effet entre ces deux faits, le refus (avéré) de payer les bakchichs dus et ce dramatique attentat (qui a causé 14 morts, dont celle de 11 Français) ? On le soupçonne, mais on n'en est pas absolument assuré. Le terrorisme n'a pas besoin de prétextes pour accomplir ses méfaits. En attendant, on doit aux familles d'aller jusqu'au bout de l'enquête. Ne serait-ce que pour leur permettre enfin de faire leur deuil.